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Découvrir La Queue-lez-Yvelines/Histoire & Patrimoine

Histoire & Patrimoine


Un peu de géographie

La commune de La Queue-lez -velines fait partie de l‘arrondissement de Rambouillet et du canton de Montfort l’Amaury.
Elle est limitée au nord par Garancières et Boissy sans Avoir, à l’ouest par Grosrouvre et au nord-ouest par Millemont. Elle est à cinq kilomètres de Montfort, à 22 de Rambouillet et à 29 à l’ouest de Versailles. Son territoire forme un triangle irrégulier dont la surface est de 577 ha et dont la base mesure 5 km.
 
Le village s’étale sur 2 km 500 de part et d’autre de la rue Nationale. Sa morphologie est simple : au sud-est une plaine s’étale à 120 mètres d’altitude, recouvrant la moitié du territoire ; l’autre moitié est occupée par 3 paliers s’élevant jusqu’à 190 mètres sur le plateau boisé qui recouvre partiellement Grosrouvre et Millemont.
 
Le village est exposé aux vents d’ouest. Il jouit d’un climat tempéré humide, assez rigoureux pendant l’hiver. Il donne une bonne salubrité au village. Sur les flancs du coteau s’épanchent plusieurs sources, trop peu abondantes pour former des ruisseaux. Le sol de la commune constitué à l’époque tertiaire, comme le Bassin Parisien, est fait de calcaire et d’argile.
 
Yvelines signifie « petites eaux ». C’est un massif forestier situé à l’ouest sur le pourtour du Bassin Parisien. Ainsi baptisée par les Gaulois, la forêt de l’Yveline et ses nombreux écarts constituaient un bloc homogène, deux mille ans avant notre ère, encore qu’aucune carte ancienne n’ait donné ce nom à une division de l‘Ile de France. Au nord elle s’étendait jusqu’à la Seine, à l’est elle rejoignait les forêts de Montlhéry et de Fontainebleau, au sud celle d’Orléans, à l’ouest celle de Laye et de Dreux. Peut-être l’emplacement actuel de La Queue lez Yvelines constituait-il la limite ouest de la forêt. Certains justifient ainsi l’origine du nom du village La Queue signifiant « la fin » de la forêt des Yvelines. Mais elle ne présentait pas un aspect compact, uniforme ; les marécages les landes créent des divisions : l’Yveline proprement dite qui constitue la partie la plus épaisse de la grande forêt gauloise : elle est ainsi dénommée parce qu’elle était parsemée d’étangs et de coins d’eau. C’est essentiellement la région de Rambouillet. Ensuite les anciennes forêts de Neauphle, de Versailles, de Chevreuse, de Palaiseau, de Dourdan qui se séparèrent au Moyen Age de l’Yveline et prirent leur nom particulier.
 

Un peu d'histoire

Cauda (La Queue) s’est implanté au VII ème ou au VIII ème siècle sur une voie romaine qui fut longtemps la route de Paris à Dreux vers la Bretagne. Cette voie romaine s'identifiait avec avec « le Chemin du Roy » (ou de quarante sous).
C’est au XVII ème siècle qu’apparaît la route qui deviendra la R.N. 12 (avant sa déviation).
Cauda relevait de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Radulfus de Cauda (Raoul de La Queue) est sans doute en 1106 le Seigneur à l’origine de la dynastie qui va dominer notre commune jusqu’au XVIII ème siècle.
En 1260 apparaît un premier « Chevalier de La Queue », Simon.
Au siècle suivant la Seigneurie de La Queue devient l’une des branches de la famille de Maintenon. On trouve trace d’un Guillaume de Maintenon dit « de la Queue ».
Au XV ème siècle cette branche Maintenon de La Queue se soude à celle des de Prez.
Dès lors les de Prez, seigneurs de La Queue, auront une existence mouvementée qui amènera l’un d’eux, Bernard, à épouser une enfant naturelle de Louis XIV, Louise de Maison-Blanche. Elle était la fille d’une femme de chambre de la favorite du Roi, Madame de Montespan. Née le 17 juin 1676, Louise de Maison-Blanche est décédée le 12 septembre 1718. Son acte de décès figure dans les archives de La Queue lez Yvelines. Il mentionne explicitement son identité, « Louise de Bourbon de Maison-Blanche, fille naturelle de Louis XIV ».
Mariée en 1696 avec Bernard de Prez, baron de La Queue, Louise aura onze enfants dont plusieurs filles qui seront admises à la Maison Royale de Saint-Louis, fondée à Saint-Cyr par Madame de Maintenon.
Après la Révolution de 1789 un acte du 27 juillet 1792 précise que « Elisabeth Héloïse, fille mineure de Guillaume-Jacques Deprez (en un seul mot) cultivateur, a épousé Frédéric Buttaud.
Le 8 septembre 1796, sa sœur épousait Jacques Toussaint Claye, notaire à La Queue. Sa descendance n’a cessé d’habiter notre village. Ainsi les familles Le Sieur, Muret, Ennement, Bortoli ont-elles des parentés lointaines avec les Seigneurs de La Queue.
Le premier registre des délibérations du Conseil Municipal de la commune de « Gaslluis-La Queue » a été ouvert le dimanche 21 février 1790.
Le 9 mars 1847, le Conseil Municipal décide la construction d’une église à La Queue.
Le 15 mars 1883, un décret décide que la commune de Gaslluis-La Queue formera à l’avenir deux municipalités distinctes et deux communes : Galluis et La Queue., et c’est le 3 février 1884 que pour le première fois la commune prend officiellement son nom de La Queue-lez-Yvelines. Elle a près de 900 habitants.
La Queue lez Yvelines était une ville-étape essentiellement composée d’auberges et de relais de poste.
En 1971 la déviation du village est ouverte et la commune retrouve son calme. 
La population actuelle est légèrement supérieure à 2000 habitants.